Impliquer les citoyens est l’objectif de Camille Morel et cela passe par le bousculement des schémas de gouvernance !
Pour bien
commencer la rentrée 2019, nous avons demandé à l’équipe Crois/Sens de dire ce
qui les motive à créer une économie du bien vivre pour, par et avec les
citoyen.ne.s.
Camille Morel est responsable du programme de recherche et de la boucle CitéoMédia qui vise à impliquer les citoyens grâce à sa compétence clé de docteur en Urbanisme et Aménagement de l’espace.
Son
témoignage :
« Mon objectif est de bousculer les schémas de gouvernance trop datés qui excluent les citoyens de la décision. Mon travail de recherche depuis 8 ans s’articule autour des enjeux de participation citoyenne et vers la recherche de nouveaux modes et de nouvelles méthodes pour impliquer les citoyens dans le débat public. Avec CiteoMedia, nous proposons une méthode pour faire des habitants des relais locaux de la co-innovation et ainsi leur faire prendre conscience de leur pouvoir d’agir. »
Camille coordonne
nos travaux de recherche-action, elle a synthétisé nos partis-pris tout mis dans
un guide dont on vous parle ici.
Présentation :
Camille est
chargée de recherche Expérimentation citoyenne chez Crois/Sens depuis janvier
2017. Docteure en urbanisme et aménagement, elle a rédigé une thèse sur la
participation citoyenne et le rôle du débat dans les projets d’aménagement. En
charge du pôle « recherche » de Crois-Sens, elle travaille à
l’élaboration d’une méthode de mobilisation citoyenne pour innover ensemble
dans chaque territoire dans la co-innovation. Elle est chercheure
associée au Laboratoire
Environnement, Ville, Société de l’Université de Lyon.
Références pour en savoir plus :
EZVAN Cécile,
MOREL Camille et POULAIN Sebastien,
« Le territoire et ses ressources : un commun comme un autre ?
L’étude de la gouvernance d’une SCIC de développement local dans les
Vosges », in Cécile Renouard et
Swann Bommier (sous la direction de), « Entreprises et communs », Entreprise & société, n°6, 2019 (à paraître)
MOREL Camille,
« La récupération de l’espace public à travers sa définition. Repenser le
conflit urbain à partir du projet de réaménagement du parc Lezama à Buenos
Aires », L’espace en partage. Approche
interdisciplinaire de la dimension spatiale des rapports sociaux, dans Yves
Bonny, Nicolas Bautès et Vincent Gouëset (sous la direction de), Presses
Universitaires de Rennes, Collection Géographie sociale, Rennes, juillet 2017
MOREL
Camille, « Les enjeux politiques des conflits d’usage de l’espace public :
le cas des parcs Lezama et Micaela Bastidas à Buenos Aires », dans La ville conflictuelle. Oppositions –
Tensions – Négociations, dans Didier Desponds et
Elizabeth Auclair (sous la direction de), Editions Le Manuscrit, collection
Devenirs urbains, avril 2016
MOREL Camille,
« Eleonora Elguezabal, Frontières Urbaines. Les mondes sociaux des
copropriétés fermées », Recensions d’ouvrages, Espaces et sociétés 2017/1, à paraître
La santé des citoyens est ce qui préoccupe le plus Elodie Prouvost-Dusart. D’où le titre de l’épisode 5 : « Travailler de concert pour le bien-être et la santé des citoyens ».
Pour bien commencer la rentrée 2019, nous avons
demandé à l’équipe Crois/Sens de dire ce qui les motive à créer une économie du
bien vivre pour, par et avec les citoyen.ne.s.
Elodie Prouvost-Dusart est responsable du territoire de Lille et de la boucle CitéoSanté grâce à ses compétences clé d’entrepreneuse du bien-vivre et d’ingénieur agronome.
Son témoignage :
« Depuis 2018, le processus de concertation
citoyenne mis en place sur mon territoire permet aux citoyens d’exprimer
leurs besoins et d’identifier les pistes pour que les acteurs du territoire
puissent y répondre. Les lieux de rencontre que nous projetons de mettre en
place dans les mois à venir, pour garantir des échanges réguliers et de qualité
avec les habitants usagers nous permettront de mettre en place des ateliers
visant à redonner du pouvoir d’agir aux participants.
Mon parcours d’ingénieur agronome / animatrice de territoire et ma formation de naturopathe sont des atouts pour travailler à l’échelle humaine et territoriale. Nous travaillerons de concert avec les parties prenantes locales pour amorcer les changements de pratiques en vue d’améliorer le bien-être et la santé des citoyens impliqués… la voie royale pour améliorer le bien-vivre du territoire. »
Présentation :
Elodie Prouvost intervient sur l’animation de
territoire et la mobilisation de citoyens, autour de sujets touchant au «
Bien-vivre ». Elle a réalisé plusieurs études de filière à l’échelle régionale,
ainsi que l’animation de réseaux et l’organisation d’événements grand-public. Diplômée
de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais spécialisée en agro-écologie, elle
s’est rapidement impliquée dans le réseau de l’Economie Sociale et Solidaire.
Elle a développé une capacité d’adaptation efficace qui lui permet de
travailler en mode projet dans des contextes nécessitant des interactions avec
de nombreux acteurs.
Missions principales :
Coordination des parties prenantes de la Métropole Lilloise, qu’elles soient institutions publiques, élus, citoyens, entrepreneurs, acteurs économiques, associations…
Etre en forme et le rester par le mouvement et le faire ensemble, c’est l’objectif que se donneSandrine Tobiepour une économie du bien vivre : notre épisode 4 !
Pour
bien commencer la rentrée 2019, nous avons demandé à l’équipe Crois/Sens de
dire ce qui les motive à créer une économie du bien vivre pour, par et avec les
citoyen.ne.s.
Sandrine Tobie est responsable du territoire de Lyon et de la boucle CitéoForme
Son
témoignage :
« Pour être et rester en forme nous devons prendre en compte deux éléments, notre environnement et notre capacité à répondre aux sollicitations de cet environnement. Le projet mené, grâce à son ancrage territorial et ses boucles de services autour du bien-vivre permet de travailler sur ces deux aspects et de construire des solutions concrètes avec les habitants. Attirée par l’éducation populaire, formée à l’écologie et à la naturopathie, c’est par le mouvement et le faire ensemble que je souhaite y contribuer en valorisant les richesses du territoire. »
Sa compétence clé pour nous mettre en forme : entrepreneuse du bien-vivre, et justement Sandrine explique pourquoi elle est devenue Entrepreneuse du Bien Vivre ici :
Présentation :
Issue
d’un parcours tourné vers l’écologie, le management et le développement durable
des organisations, Sandrine s’est beaucoup intéressée à la pédagogie alternative,
organisant des formations et des évènements participatifs sur les enjeux de
l’agriculture et de l’alimentation dans le monde et sur nos modes de vie.
Les
missions passées :
Coordinatrice
d’un centre de formation en agro-écologie et agroalimentaire
Co-organisatrice
et animatrice du Festival Alimenterre zone Océan Indien
Enseignante
en biologie et écologie en lycée
Dans
la vidéo ci-dessous, elle est interviewée par Sophie Sap dans « Qu’on se
le dise ! », Vosges Télévision,
mercredi 27 juin 2018 à propos du Festival UtopiC & Co organisé l’été 2018
à Mirecourt avec les autres entrepreneuses du bien-vivre Aurélie Legrand,
Virginie Desforges, Elodie Dusart-Prouvot, Estelle Hervé et bien
d’autres !
Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question ! On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir
des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été
créé la presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en
train de créer et vivre, il semble que nous ayons besoin d’informations qui
nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias
traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part
et souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La
Croix sur la confiance dans les médias qui montre que le
média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées
par le Reuters Institute dans sa dernière
étude annuelle évitent régulièrement ou parfois les actualités, tandis
que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à
partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux,
rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en
Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes de journalisme habituels comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous :
Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging
News Project menée auprès de 755 Américains adultes, le journalisme
orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien
informé par ce type de journalisme orienté solution
La confiance se renforce entre le lectorat
et les organes de presse promouvant ce type de journalisme
L’engagement des lecteurs augmente : nombre
de partages sociaux, du nombre de lectures sur le site, du même auteur,
sur le même sujet…
Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3 problématiques :
De quelle façon les médias peuvent-ils
contribuer à faire évoluer les représentations et les comportements vers un
monde plus durable ?
Comment faire émerger de nouveaux récits pour
inspirer le plus grand nombre et provoquer des déclics ?
Comment les leviers de l’information, de la
fiction et du divertissement peuvent-ils être mobilisés pour accélérer la
transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée
du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le climat” à
Convergences.
Voici dans l’ordre alphabétique quelques-uns des médias français qui veulent changer les choses en promouvant de nouvelles approches, de nouvelles idées, de nouveaux formats :
Alternatives Economiques :
Alternatives Economiques offre un
grand champ d’informations économiques mais aussi internationales, sociétales,
sur l’environnement pour les mettre au service de l’homme.
La revue Altermondes est née en 2005 de la volonté d’organisations de solidarité internationale de donner à voir et comprendre les dynamiques citoyennes à l’œuvre. Faute de financements suffisants, la revue a cessé de paraitre depuis mai 2016.
Alter’radio :
Alter’radio est la webradio de l’Alter’Hostel de Lyon (partenaire de Crois/Sens) qui vise à animer un quartier, changer les comportements de chacun dans un sens plus écologique, contribuer au développement d’un tourisme alternatif…
Ballast est une revue politique socialiste et anticapitaliste fondée en 2014 avec le slogan « Tenir tête, fédérer, amorcer ». Ballast travaille particulièrement cinq axes thématiques : l’écologie sociale, l’antiracisme, l’éthique animale, le féminisme et le syndicalisme.
Carenews est dédié au mécénat,
une place de marché permettant de diffuser des informations, de collecter des
dons et de valoriser les partenariats. Objectif : faciliter et animer les
relations entre associations, entreprises et sympathisants, et conseiller les
acteurs.
Earthy est une WebTv qui chaque
semaine met en avant un entrepreneur qui contribue à préserver le climat, la
planète et ses habitants à travers un projet innovant dans une interview
inédite.
La revue Écologie & Politique, fondée en 1992, s’attache au questionnement de l’universalité du progrès et du savoir scientifique, à la réflexion historique et anthropologique, tout en défendant sans compromission les valeurs liées à la pluralité des visions du monde et des modes de vie, contre toute autorité, qu’elle soit étatique, partidaire, ecclésiale ou technocratique.
Revue écologiste de réflexion et de débats fondée en 1999, EcoRev’ est un outil au service des acteurs et actrices des luttes pour la transformation sociale et écologiste.
Entropia a proposé de 2006 à 2014 des pistes de réflexion pour donner à l’idée de décroissance des fondements théoriques, politiques et poétiques nécessaires à son exploration.
Kaizen est un média indépendant
et « 100 % positif » qui vise à construire un autre monde, pas à pas.
À travers des rubriques, des portraits, des chroniques, Kaizen explore les
initiatives pour participer à la construction d’un 21e siècle réconciliant
l’humain et la planète.
L’Âge de faire est un périodique mensuel créé en 2005 qui traite des thèmes de l’écologie, de la citoyenneté et de la solidarité, au niveau local comme international.
Ce nouveau
« Livre-Journal » avec une périodicité semestrielle a pour but de « mettre
en avant des sujets peu ou jamais traités » par les médias afin d’offrir
une « nouvelle forme d’information ».
L’Écologiste est l’édition française, lancée en septembre 2000, de la revue The Ecologist. Le magazine mêle traductions et articles originaux, et reprend notamment dans des dossiers d’une trentaine de pages les grands thèmes du mouvement écologiste : environnement, agriculture, santé, économie…
Le 1, lancé en 2014, traite d’un seul sujet par numéro et par semaine, selon différents aspects ou points de vue, exprimés par les contributeurs : la philosophie, l’histoire, l’économie, la littérature ou la poésie.
Marcelle se veut un « média de
solutions » pour le territoire marseillais avec différentes
rubriques : « Décodage », « #balancetonvoisingénial »,
« Ça marche ailleurs », « Bref », « Publi solidaire »,
« Tribune ».
Mediapart est un site d’information indépendant (« le journal ») et participatif (« le club ») lancé en mars 2008. Mediapart traite des sujets comme l’international, la France, l’économie, la culture, les idées, l’éducation, l’environnement…
Mediatico est un média en ligne
qui entend “redonner du sens à l’économie” en faisant témoigner, en vidéo, les
acteurs de l’économie sociale et solidaire, de l’entrepreneuriat social, de
l’économie circulaire, de la finance responsable, du développement durable et
de la responsabilité sociétale des entreprises, notamment.
Média de l’économie responsable, Novethic combine les approches pour offrir aux acteurs financiers, aux entreprises et à leurs collaborateurs les clés d’une transformation durable.
One Heart est une plateforme de
la solidarité pour trouver informations et solutions engagées. Cette plateforme
est liée à « One Heart Communication », une agence digitale « engagée et
engageante » qui est une agence digitale spécialisée en communication
responsable et en fundraising.
Orbs aborde des sujets de science d’avant-garde, de médecine préventive, d’art, de conscience et de changement de paradigme. Ce beau livre-magazine, dans la lignée des ‘mooks’ actuels, fait renaître l’esprit de la mythique revue Planète de Pauwels, Bergier et Richaudeau. Orbs « explore les nouvelles manières d’être, de faire et de penser, à la croisée des traditions ancestrales et des expériences actuelles ».
Lancé en 2007 par le journaliste Hervé Kempf et sous-titré « le quotidien de l’écologie », Reporterre traite principalement de problématiques environnementales et sociales.
La Revue Projet est issue de Projet (changement de nom en 2012) qui est issue de Revue de l’Action Populaire (changement de nom en 1966). Celle-ci a été créée en 1907 par les jésuites et éditée par le Centre de recherche et d’action sociales (Ceras). Elle met en débat les questions politiques et sociales trop peu ou partiellement traitées ailleurs avec le souci du sort des plus fragiles et de l’avenir de la planète, de la vitalité démocratique comme des équilibres économiques et sociaux, en France, en Europe et dans le monde.
Ritimo est un réseau d’information et de documentation pour la solidarité et le développement durable. Ritimo collecte, sélectionne et la diffuse une information critique, plurielle et diversifiée, privilégiant l’expression des citoyens, des associations et des mouvements sociaux de tous les continents.
S!lence est une revue écologiste, alternative, altermondialiste et non-violente française créée en 1982, soit deux ans après l’arrêt du pionnier de l’écologie, La Gueule ouverte.
Sparknews vise à rassembler toute
l’information disponible sur « les idées qui font avancer le monde dans
tous les domaines » : santé, écologie, humanitaire…
Terra Eco est un magazine fondé en 2004 sous le nom de Terra Economica (Le changement de nom a lieu en 2006). Terra Eco se fixe pour objectif de mettre l’économie et les enjeux du développement durable à la portée de tous et de replacer l’humain et l’environnement au cœur de l’économie. En difficulté économique, Terra Eco ferme en 2016.
Terrestres :
Terrestres vise à éclairer les enjeux actuels et futurs d’une écologie politique. On peut y trouver des essais, critiques, fictions, poèmes et formes hybrides pour animer les « milieux universitaires autant que militants, les espaces publics autant que les expériences intimes ».
Territoires audacieux a été créé
dans le but de mettre en lumière les projets à impact positif développés par
les élus des collectivités publiques. Ils nous ont interviewé
récemment.
The Conversation est
exclusivement produits par des universitaires dans le but d’enrichir le débat
public d’une expertise solide et d’une pensée argumentée.
XXI (Vingt et un) est une revue de journalisme de récit créée en janvier 2008 qui s’appuie sur des portfolios, bandes dessinées et textes. XXI promeut un travail de recherche long qui donne lieu à de longs récits. Ses valeurs sont l’indépendance et le goût pour l’enquête.
Cette liste est bien sûr non exhaustive, donc à compléter !
Conclusion
Pour conclure, rappelons que
beaucoup de ces médias font face à des difficultés, principalement économiques,
mais aussi d’indépendance éditoriale (les unes étant en lien avec les autres). Ils
sont dépendants des bénévoles (si une association est derrière) ou de
financements (si une société est derrière). Les personnes qui rédigent n’ont
pas forcément une formation de journaliste et l’éthique/déontologie qui va
avec. Ce type de journalisme peut tendre facilement vers un journalisme de
communication (publi-rédactionnel) ou du militantisme qui oublie de parler des problèmes,
freins, conflits.
Par ailleurs, rappelons que les « vieux » médias s’intéressent aussi au journalisme de solution. Reporter d’Espoir (www.reportersdespoirs.org) récompense les médias traditionnels chaque année. Après France 3 Auvergne Rhônes-Alpes, Le Point, Radio Nova et La #LoveArmyForRohingya au palmarès 2018, les journalistes et innovateurs des médias lauréats 2019 ont été dévoilés le 28 mai 2019 sur le bateau « Les Jardins du Pont neuf » à Paris (voir annexe 2 ci-dessous) :
Prix de La Voix des Solutions : Denis Cheissoux
de France Inter
Prix « Les Médias en actions » : Jean-Pierre
Pernaut et l’équipe du 13h de TF1 pour « SOS Villages »
Prix du reportage télévisé : Laura Kalmus et
Maxence Peigné, « La Finlande loge ses sans-abris » France 2
Prix Presse écrite : Marc de Miramon, « La
culture berbère contre l’(in)culture barbare », L’Humanité Dimanche.
A cette rentrée 2019, les médias traditionnels continuent de se verdir. France Inter transforme « La tête au carré » en « La terre au carré ».
Le Parisien se met au vert tous les mercredis depuis septembre 2019 :
A la suite de la création de ses rubriques « Half Full » et « The Upside » qui augmente beaucoup les ventes de The Guardian le vendredi selon Marc Rice Oxley, chef de cette rubrique (lors de sa conférence à Convergences 2019) :
et d’autres comme le Libé des solutions ou Nice Matin :
Espérons que les médias
traditionnels continueront de se verdir et que des médias verts continueront à
se créer et se développer. Espérons surtout qu’ils seront entendus. En effet,
ces programmes ont tendance à convaincre des convaincus à la manière des « bulles
informationnelles » des réseaux sociaux numériques où chacun reste entre
soi ce qui ne permet pas de changer l’état des choses.
BISWAS Rahul, RIFFE Daniel & ZILLMANN Dolf,
« Mood influence on the appeal of bad news », Journalism & Mass
Communication Quarterly, 73 (3), 1994, p689-696,
POULAIN
Sebastien, « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques
à l’ère du numérique », Radiography,
15 octobre 2013,http://radiography.hypotheses.org/906
POULAIN
Sebastien, « La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du
retard mais elles se soignent ! », Radiography, 25 septembre
2013, http://radiography.hypotheses.org/793
POULAIN
Sebastien, « De la démocratisation du micro à la démocratisation des
archives ! », Radiography,
16 juillet 2013, http://radiography.hypotheses.org/704
VERNIERS Patrick, Enjeux
politiques et idéologiques des médias et de l’éducation aux médias, 2016.
Annexes 1 :
A la soirée de Convergences –
jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 – « Pour changer le monde, commençons
par le raconter autrement », les modérateurs étaient Florian
Mollard-Coulon, Media Partnerships Coordinator, Sparknews ; Aubance Lamour,
Communication and Partners relationships Manager at Sparknews ;
Christian de Boisredon, Fondateur et Directeur général, Sparknews ;
Emma Stokking, Responsable Contenus, Sparknews ; Thibault Larose,
Directeur exécutif, Convergences. Les intervenants
étaient Bruno Goimier, Directeur de la communication, Pernod Ricard ;
Pierre Grange, Rédacteur en chef, Konbini ; Pauline Bression,
comedienne, Série Plus Belle La Vie ; Magali Payen, Fondatrice, Imagine
2050 & On est prêt ; Serge Ladron de Guevara, Directeur de production,
Telfrance Série ; Arthur Keller, Auteur et conférencier, Adrastia ;
Marc Rice Oxley, Chef de Rubrique « The Upside », The Guardian ;
Marine Humbert, Chargée de communication, Telfrance Série ; Stéphane
Jourdain, Rédacteur en chef numérique, France Inter
Annexe 2 :
Le jury Reporter d’Espoir 2019 comprenaient : Ryad Boulanouar, CliqueTV, Catherine Boullay, Envoyé Spécial, Hedwige Chevrillon, BFMBusiness, Raphaëlle Duchemin, Europe 1, Stéphane de Freitas, Eloquentia, Isabelle Giordano, Unifrance Film, Antoine Guélaud, TF1, Sophie Jovillard, France5, Delphine Minoui, Le Figaro, Jean-Marc Rivière, La Voix du Nord, Marie-Monique Robin, Sabine Torres, Médias du Sud, Hugo Travers, HugoDécrypte, Julien Vidal, Ca Commence Par Moi.
Virginie Desforges rêve de développer un tourisme de répit !
Son témoignage :
« Formée en géographie et en naturopathie, je rêve de développer un tourisme de répit qui allie soin conventionnel et apprentissage au bien-être au travers de médecines complémentaires, et d’offres sportives et culturelles. Un festival participatif sur le thème du bien-vivre a déjà vu le jour en juillet 2018 et de nouvelles activités se mettent en place depuis lors d’ateliers féminité, ateliers apprendre à faire ses propres produits naturels, répare-vélo, repas pop’… »
Sa compétences clé pour le tourisme de répit : entrepreneuse du bien-vivre !
Virginie explique ce qu’est une Entrepreneuse du Bien Vivre ici :
Présentation :
Virginie Desforges intervient sur l’innovation sociale et la
participation citoyenne. Elle a réalisé plusieurs diagnostics territoriaux,
avec sa formation en géographie, et accompagné plusieurs projets de
participation citoyenne dans l’aménagement territorial et l’animation
socioculturelle.
Diplômée de géographie/aménagement du territoire à Nancy, de
géographie et innovation sociale à l’UQAM, et se formant à la naturopathie,
elle appréhende les projets dans leur globalité et de manière multiscalaire.
Ses missions passées :
Ville de Mirecourt, juin et juillet 2011,
réalisation d’un diagnostic territorial au travers de documents écrits et
d’interviews de ressources officielles et d’habitants-types
Communauté de communes d’Orléans, septembre et
octobre 2014, consultante pour adapter l’offre de services de deux zones,
observation directe et consultation par interviews et questionnaire (élus,
habitants, commerçants et usagers)
Coalition de la Petite-Bourgogne (Montréal),
mars 2014 à juin 2016, chargée de participation citoyenne dans un projet
d’aménagement urbain (+ sentiment d’appartenance à son quartier, animation
socioculturelle, gentrification)
Quel que soit le lieu où vous passez l’été, nous voulions vous envoyer une petite carte estivale qui donne des nouvelles de nos actions qui sont toujours très diverses, innovantes et passionnantes. Oui on est très studieux à Crois/Sens, donc on lit, on écrit, on réfléchit… même/surtout pendant l’été !
Les bonnes nouvelles de l’été :
La bonne
nouvelle récente est bien sûr la réalisation d’un nouveau CitéoSquare
(quésaco ? Lire la présentation de ce tiers-lieu pas comme les autres ici) ! En effet, nous
sommes fiers d’être les co-lauréats de l’appel à projet « Inventons la
métropole du Grand Paris 2 » avec le projet « Nanterre partagée » !
Pour en
savoir plus sur le projet global et nos partenaires, c’est ici.
Ce que
nous proposons de faire à Nanterre, c’est ici.
A ce
propos, il faudra bien former des gérants au top pour gérer ces CitéoSquare.
Or nous venons de créer un réseau national de gérants d’hostels
participatifs et une formation es gérants.
La fiche descriptive présentant la formation des gérants d’auberge participative est ici. N’hésitez pas à contacter Jean-Yves Besombes (jean-yves.besombes@crois-sens.org) pour en savoir plus.
Toujours à propos des CitéoSquares, nous avons été interrogés par le média « Territoires audacieux » spécialisé sur les initiatives des collectivités publiques. Vous pouvez retrouver l’interview de Sebastien Poulain ici.
Une excellente nouvelle aussi : la mission du pôle énergie pour GRDF sur le sujet brulant des data (plus précisément les données énergétiques) ! En voici une présentation ici. Pour plus d’info, demander à anne.barbarin@crois-sens.org !
Après
Lille, Mirecourt, Lyon et Grenoble, Crois/Sens poursuit son déploiement
territorial ! Pour cela elle a développé des outils innovants pour
favoriser les alliances inédites sur les territoires (gouvernance partagée
grâce à des sociétés coopératives d’intérêt collectif, cycles de co-design
citoyen pour développer des activités économiques du
« bien-vivre »…).
Vous êtes intéressé.e.s par ce festival et par l’idée de créer des événement autour du bien-vivre, n’hésitez pas à écrire à utopic.co@citeomix.org.
2 de nosarticles viennent d’être acceptés dans deux revues scientifiques :
Entreprise & société : revue académique francophone classée par les instances
universitaires (FNEGE, HCRES, CNRS) qui a pour objet d’étudier les rapports
entre les entreprises, la finance et la société depuis 2017.
Nouvelle revue de psychosociologie : revue scientifique semestrielle à comité de lecture
publiée par le Centre international de recherche, formation et intervention en
psychosociologie (CIRFIP) depuis 2006.
Bravo à l’équipe recherche (Maryvonne Bernard, Cécile Ezvan, Camille Morel, Sebastien Poulain) ! Mais qu’est-ce qui a été accepté au fait ? Hé bien il faudra patienter pour le savoir ou écrire à sebastien.poulain@crois-sens.org !
Nos publications récentes :
Parmi les nombreux articles, comptes-rendus… de nos chercheurs.euses (que vous pouvez trouver sur notre site internet Crois-sens.org et notre page Linkedin), il y a bien sûr notre Guide Smart Citizens dont nous avons fait une présentation ici et que vous pouvez demander en écrivant à info@crois-sens.org.
C’est les
vacances, l’occasion de poser des questions sur le bien-vivre et ce que
l’on mange ! Compte-tenu des spécialistes de l’alimentation qui
sont dans notre équipe, voici quelques conseils de Sandrine Tobie pour le
bien-vivre :
« Apporter du bien-vivre sur le territoire grâce à des techniques, des échanges, des outils », Entrepreneurs.euses du bien-vivre épisode 5 par Virginie Desforges
A l’occasion du lancement de la 2ème saison de la
formation « Entrepreneurs.euses du bien-vivre », nous avons souhaité
réaliser une vidéo de présentation de ce nouveau métier et de la formation pour
développer les compétences nécessaires.
Nous avons donc interrogé ceux qui ont mis en place cette
formation et ceux, ou plutôt celles qui ont suivi cette formation pour leur
demander ce qu’ils en pensent :
Episode 5 : « Que vous a apporté cette formation EBV ? »
C’est Virginie Desforges, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt, qui a
répondu à cette question.
Episode 6 : « Quelles sont les missions d’un.e EBV,
concrètement ? » C’est Sandrine Tobie, Entrepreneuse du bien-vivre à Lyon, qui a répondu à cette question.
Voici donc Virginie Desforges, entrepreneuse du
bien-vivre à Mirecourt, qui nous explique ce que la formation a apporté à son
parcours :
« Après
des études en aménagement du territoire et en animation, cette formation m’a
permis de prendre le temps de réfléchir sur : comment apporter du bien-vivre sur le territoire ?
Et
ça m’a aussi donné un côté très pratique :
avec
des outils,
le fait d’avoir
des échanges avec des personnes qui
ont déjà travaillé sur le territoire,
de
développer des techniques qui ont
beaucoup servi, notamment pour les réunions publiques »
On peut voir l’une des actions réalisées par les Entrepreneuses
du bien-vivre dans plusieurs articles :
Il y a quelques mois, Marc Desforges et Jean-Yves Besombes ont répondu à l’interview de Dr Pascal Faucon (directeur CFP TALENT) sur le « pourquoi » un cycle de webconférences sur les entrepreneurs.euses du bien vivre que nous avons réalisé entre la fin de l’année 2018 et le début de l’année 2019.
Ils expliquent en quoi :
il y a de nouveaux enjeux des territoires contemporains auxquels il s’agit de faire face via de nouvelles compétences, un nouveau métier, une nouvelle formation,
notre démarche vise à répondre à une vraie nécessité de co-construction de projets au service d’un territoire et en partenariat avec tous ses acteurs et la richesse de leur diversité,
cela constitue des réponses pour un développement économique et social des territoires.
Voici l’interview (que l’on peut retrouver ici à l’origine) :
Pour regarder la vidéo présentant la formation Entrepreneurs.euses du bien vivre, c’est ici :
Pour écouter une de nos webconférences c’est ici :
Créées la même année, c’est-à-dire en 2014, Pragma-tic et Crois/Sens ont su se rencontrer au bon moment, en 2017, pour organiser des synergies et mettre en place des convergences. Il suffit de se rappeler les slogans et projets des deux sociétés : le slogan « Mieux-faire | Mieux-être » pour Pragma-tic (http://www.pragma-tic.com/), le slogan « Créateur d’alliances inédites » pour Crois/Sens, d’où le projet « Bien-Vivre Maintenant » qui en découle.
Concrètement, cela a débouché sur une prise de participation
de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat stratégique
sur lequel Pragma-tic a
communiqué ici et dans lequel cette société met à disposition ses
ressources et son expertise en matière de développement de compétences.
En effet, le co-développement et la co-innovation dans les territoires nécessitent des compétences nouvelles, comme celles des entrepreneurs.euses du bien-vivre. Nous avons réalisé une webconférence consacrée à ce sujet : https://youtu.be/A2pY79ghW-o.
Pour en savoir plus sur cette société et son président-fondateur, Jean-Yves Besombes, qui est donc aujourd’hui associé de Crois/Sens, voici une interview de ce dernier sur la plateforme lecampus.online avec qui nous collaborons pour publier des tribunes et pour organiser des webconférences : « Le Bien-Vivre Maintenant comme opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs : interview de Jean-Yves Besombes » publié sur crois-sens.org le 3 juin 2019 : https://crois-sens.org/2019/06/03/le-bien-vivre-maintenant-comme-opportunite-pragmatique-de-developpement-pour-les-territoires-et-leurs-acteurs/.
“Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs”
Comment a commencé votre histoire ?
Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de
Crois/Sens. Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le
développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme
formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions
d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu
que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens
donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs
valeurs personnelles et celles de leur entreprise.
Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le
« mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une
pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de
chacun.
Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens,
représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit
de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les
accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le
collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde
meilleur !
Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à
votre communauté?
A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former
les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du
bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui
doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires
ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :
Comment
comprendre le territoire ?
Comment
créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
Comment
sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
Comment
faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
Comment
inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?
C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à
répondre.
Pourriez-vous expliquer votre objectif avec Le Campus
?
Avant tout, je pense qu’il est important de partager
notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de
tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos
valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des
porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !
Qu’avez-vous envie de transmettre comme message aux
dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus ?
Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons,
n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de
développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens,
entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens
qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il
représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et
économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos
stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces
dernières années. En résumé, une chance à saisir !
Comment a commencé votre histoire?
Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de
Crois/Sens. Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le
développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme
formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions
d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu
que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens
donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs
valeurs personnelles et celles de leur entreprise.
Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le
« mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une
pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de
chacun.
Quels en ont été les faits marquants?
Après 18 ans passés dans un cabinet de consultants
parisiens, j’ai créé en 2014 Pragma-tic, dont le slogan est « Mieux-faire |
Mieux-être ».
Les hasards de la vie m’ont fait rencontrer Crois/Sens en 2017. Il nous est
apparu qu’il y avait entre nos deux projets de nombreuses convergences et
synergies, avec pour moi la perspective de pouvoir toucher un public beaucoup
plus large que celui des entreprises. Cela a débouché sur une prise de
participation de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat
stratégique dans lequel Pragma-tic met à disposition ses ressources et son
expertise en matière de développement de compétences.
Vos convictions en lien avec votre projet?
Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens,
représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit
de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les
accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le
collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde
meilleur !
Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à
votre communauté?
A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former
les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du
bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui
doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires
ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :
Comment
comprendre le territoire ?
Comment
créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
Comment
sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
Comment
faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
Comment
inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?
C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à
répondre.
Pourriez vous expliquer votre objectif avec Le Campus?
Avant tout, je pense qu’il est important de partager
notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de
tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos
valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des
porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !
Qu’avez vous envie de transmettre comme message aux
dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus?
Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens, entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces dernières années. En résumé, une chance à saisir !