Le Bien-Vivre Maintenant comme opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs : interview de Jean-Yves Besombes

“Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs

développement

Comment a commencé votre histoire ?

Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de Crois/Sens.
Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs valeurs personnelles et celles de leur entreprise.

Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le « mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de chacun.

Quels en ont été les faits marquants ?

Après 18 ans passés dans un cabinet de consultants parisiens, j’ai créé en 2014 Pragma-tic, dont le slogan est « Mieux-faire | Mieux-être ».
Les hasards de la vie m’ont fait rencontrer Crois/Sens en 2017. Il nous est apparu qu’il y avait entre nos deux projets de nombreuses convergences et synergies, avec pour moi la perspective de pouvoir toucher un public beaucoup plus large que celui des entreprises. Cela a débouché sur une prise de participation de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat stratégique dans lequel Pragma-tic met à disposition ses ressources et son expertise en matière de développement de compétences.

Vos convictions en lien avec votre projet ?

Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens, représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde meilleur !

Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à votre communauté?

A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :

  • Comment comprendre le territoire ?
  • Comment créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
  • Comment sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
  • Comment faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
  • Comment inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?

C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à répondre.

Pourriez-vous expliquer votre objectif avec Le Campus ?

Avant tout, je pense qu’il est important de partager notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !

Qu’avez-vous envie de transmettre comme message aux dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus ?

Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens, entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces dernières années. En résumé, une chance à saisir !

Comment a commencé votre histoire?

Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de Crois/Sens.
Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs valeurs personnelles et celles de leur entreprise.

Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le « mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de chacun.

Quels en ont été les faits marquants?

Après 18 ans passés dans un cabinet de consultants parisiens, j’ai créé en 2014 Pragma-tic, dont le slogan est « Mieux-faire | Mieux-être ».
Les hasards de la vie m’ont fait rencontrer Crois/Sens en 2017. Il nous est apparu qu’il y avait entre nos deux projets de nombreuses convergences et synergies, avec pour moi la perspective de pouvoir toucher un public beaucoup plus large que celui des entreprises. Cela a débouché sur une prise de participation de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat stratégique dans lequel Pragma-tic met à disposition ses ressources et son expertise en matière de développement de compétences.

Vos convictions en lien avec votre projet?

Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens, représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde meilleur !

Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à votre communauté?

A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :

  • Comment comprendre le territoire ?
  • Comment créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
  • Comment sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
  • Comment faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
  • Comment inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?

C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à répondre.

Pourriez vous expliquer votre objectif avec Le Campus?

Avant tout, je pense qu’il est important de partager notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !

Qu’avez vous envie de transmettre comme message aux dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus?

Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens, entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces dernières années. En résumé, une chance à saisir !

Références :

Interview de Jean-Yves par Pascal Faucon sur la plate-forme Le Campus : https://www.lecampus.online/conferenciers/jean-yves-besombes

Présentation du partenariat stratégique entre Crois/Sens et Pragma-tic : http://www.pragma-tic.com/etablissement-dun-partenariat-strategique-avec-crois-sens/

POULAIN Sebastien, « Le Guide Smart Citizen pour un territoire d’innovation enfin publié ! », crois-sens.org, 16 mai 2019, https://crois-sens.org/2019/05/16/le-guide-smart-citizen-pour-un-territoire-dinnovation-enfin-publie/

BESOMBES Jean-Yves et DESFORGES Marc, « Devenir entrepreneur du Bien-Vivre pour accompagner la transformation des territoires », lecampus.online, 1 février 2019, https://www.lecampus.online/replays/devenir-entrepreneur-du-bien-vivre-pour-accompagner-la-transformation-des-territoires

BESOMBES Jean-Yves et DESFORGES Marc, « Une formation pour entreprendre en faveur du bien-vivre », linkedin.com, 30 janvier 2019, https://www.linkedin.com/pulse/une-formation-pour-entreprendre-en-faveur-du-marc-desforges/

POULAIN Sebastien, « « Une méthodologie efficace et des outils clé » : formation EBV épisode 3 par Elodie Prouvost Dusart », crois-sens.org, 26 février 2019, https://crois-sens.org/2019/02/26/une-methodologie-efficace-et-des-outils-cles-formation-ebv-episode-3-par-elodie-prouvost-dusart/

POULAIN Sebastien, « La demande citoyenne forte, fédératrice et mobilisatrice : formation EBV épisode 2 par Marc Desforges », crois-sens.org, 23 janvier 2019, https://crois-sens.org/2019/01/23/la-demande-citoyenne-forte/

POULAIN Sebastien, « « Redonner du sens à ma carrière » : formation EBV épisode 1 par Aurélie Legrand », crois-sens.org, 16 janvier 2019, https://crois-sens.org/2019/01/16/redonner-du-sens-carriere-formation/

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