Rappelez-vous en septembre une dizaine d’auditeurs de l’IHEDATE venaient visiter Mirecourt et les expérimentations que nous y menions. Ils nous ont remis cette semaine leur rapport qui reprend leurs préconisations et conseils pour essaimer le modèle mirecurtien. Leur passage à Mirecourt les 17 et 18 septembre dernier avait en effet été décisif puisqu’il nous avait convaincu de la solidité de nos propositions et avait marqué le lancement de la Pépinière que les participants à l’atelier nous avaient eux-mêmes suggérés.
Nous nous trompions d’après eux en leur demandant ce que Mirecourt pouvait pour Nancy (sujet imposé par l’organisation) quand il fallait plutôt se demander comment un territoire peut puiser dans ses propres ressources pour se redynamiser : ce en quoi l’exemple de Mirecourt est particulièrement innovant d’après eux ! Outre la Pépinière, parmi leurs recommandations pour la reproductibilité du projet on trouve un encouragement à financer des structures hybrides innovantes (comme la SCIC), des lieux pour fortifier les liens faibles (comme le café UtopiC), partir de l’ « étincelle locale » et enfin un droit à l’échec, au flou et au temps long.
Encore merci à eux pour leur participation et leurs retours !
La restitution en video de l’atelier sera bientôt disponible sur le site de l’IHEDATE
Le 37ème Congrès de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies – FNCCR a eu lieu à Nice du 1er au 3 octobre 2019 avec pour intitulé « Solidarité sociale et territoriale : quelles réponses des services publics ? » dont voici le programme.
Crois/Sens y était représenté puisque Julien Robillard et moi-même (Anne Barbarin) y animions un atelier mercredi 2 à 14h15 pendant 45 minutes et intitulé « Donner du sens aux données énergétiques ».
Julien Robillard
Dans cet atelier, il s’agissait donc d’échanger
sur le sens qui peut être apporté aux données énergétiques. Pour cela, nous
nous sommes appuyés sur des cas concrets issues d’interviews que nous avons menées
dans
le cadre d’une mission pour GRDF (voir dans références ci-dessous) et sur nos expériences professionnelles dans le secteur de l’énergie.
Selon notre analyse, les données peuvent être utiles pour créer des liens et renforcer la chaine de valeur territoriale. En effet, si le sens qu’apportent les données dans le cadre d’un usage est une perception individuelle, il apparait, en revanche, que les données peuvent avoir un pouvoir de transformation très puissant lorsqu’elles sont utilisées pour créer des liens entre parties prenantes d’un même enjeu ou d’une même ressource. L’analyse des usages des données énergétiques fait ressortir ce point de façon très nette.
Grâce à notre méthode (voir dans références ci-dessous), on peut donc faire émerger et accélérer la création de ce lien pour transformer les offres de services au bénéfice de toutes les parties prenantes. Dans la photo ci-dessous, j’explique justement comment cette méthode peut aider à transformer les activités des organisations par la mise en capacité des parties prenantes :
Julien Robillard et Anne Barbarin
Pour conclure, le mieux est de laisser s’exprimer les acteurs: quelques synthèses de verbatim ci-dessous
Oui les données facilitent la confiance et la création de lien !
Anne Barbarin, DG de Crois/Sens
PS :
Merci à la FNCCR de nous avoir permis de partager quelques éléments clés de
notre vision et nos retours d’expériences.
Sandrine Tobie dans l’épisode 6 de la série sur les « Entrepreneurs.euses du bien-vivre ».
A l’occasion du lancement de la 2ème saison de la
formation « Entrepreneurs.euses du bien-vivre », nous avons souhaité
réaliser une vidéo de présentation de ce nouveau métier et de la formation pour
développer les compétences nécessaires.
Nous avons donc interrogé ceux qui ont mis en place cette
formation et ceux, ou plutôt celles qui ont suivi cette formation pour leur
demander ce qu’ils en pensent :
Episode 6 : « Quelles sont les missions d’un.e EBV,
concrètement ? » C’est Sandrine Tobie, Entrepreneuse du bien-vivre à Lyon, qui a répondu à cette question.
Voici donc Sandrine Tobie, entrepreneuse du
bien-vivre à Lyon, qui nous explique ses missions concrètes :
« Ma
mission principale en tant qu’entrepreneuse du bien-vivre est de faire dialoguerles différents acteurs d’un même territoire :
les
institutions,
les associations,
les entreprises,
les
citoyens et citoyennes…
Pour
accélérer ou faire émerger des projets
qui amélioreront la qualité de vie de tous.
Donc
concrètement, je vais à la rencontre des
porteurs de projet,des initiatives
qui ont du sens sur le territoire.
Comme aujourd’hui avec « Les petites cantines » qui recréent du lien social à l’échelle d’un quartier via une cantine participative.
Après avoir rencontré les acteurs du territoire, nous organisons ensemble des événements qui permettent la réflexion, d’ouvrir le débat… Doc être entrepreneuse du bien-vivre c’est
– tisser du lien,
– sensibiliser,
– et accompagner les initiatives locales Pour qu’elles répondent au mieux aux besoins réels du territoire qui auront été exprimés dans ces temps d’échange justement. »
On peut voir l’une des actions réalisées par les Entrepreneuses du bien-vivre dans plusieurs articles :
« Apporter du bien-vivre sur le territoire grâce à des techniques, des échanges, des outils », Entrepreneurs.euses du bien-vivre épisode 5 par Virginie Desforges
A l’occasion du lancement de la 2ème saison de la
formation « Entrepreneurs.euses du bien-vivre », nous avons souhaité
réaliser une vidéo de présentation de ce nouveau métier et de la formation pour
développer les compétences nécessaires.
Nous avons donc interrogé ceux qui ont mis en place cette
formation et ceux, ou plutôt celles qui ont suivi cette formation pour leur
demander ce qu’ils en pensent :
Episode 5 : « Que vous a apporté cette formation EBV ? »
C’est Virginie Desforges, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt, qui a
répondu à cette question.
Episode 6 : « Quelles sont les missions d’un.e EBV,
concrètement ? » C’est Sandrine Tobie, Entrepreneuse du bien-vivre à Lyon, qui a répondu à cette question.
Voici donc Virginie Desforges, entrepreneuse du
bien-vivre à Mirecourt, qui nous explique ce que la formation a apporté à son
parcours :
« Après
des études en aménagement du territoire et en animation, cette formation m’a
permis de prendre le temps de réfléchir sur : comment apporter du bien-vivre sur le territoire ?
Et
ça m’a aussi donné un côté très pratique :
avec
des outils,
le fait d’avoir
des échanges avec des personnes qui
ont déjà travaillé sur le territoire,
de
développer des techniques qui ont
beaucoup servi, notamment pour les réunions publiques »
On peut voir l’une des actions réalisées par les Entrepreneuses
du bien-vivre dans plusieurs articles :
Crois/Sens et ses associés l’Alter Hostel de Lyon et Pragmatic sont fiers de vous annoncer un double événement, le lancement de la formation de gérant d’auberge participative et le réseau national des gérants.
Une
auberge participative l’Alter qui a fait la preuve de son concept
Nous
avons eu l’idée de créer ces deux initiatives en constatant tout d’abord le succès
commercial de l’Alter Hostel (https://www.alter-hostel.com/)
sur les bords de Saône (Lyon 9e), grâce à une offre participative et
écologique différenciante. Deux ans après son ouverture l’établissement affiche
un taux d’occupation légèrement supérieur à l’hôtellerie métropolitaine
(+ 70%), le modèle est à l’équilibre et les clients jugent la qualité
globale des services très bonne (8,3 /10 sur la plateforme de
référence Booking.com). Alain et Samuel les trentenaires à l’initiative de
ce projet de coopérative, et leur équipe ont réussi leur pari de créer une
auberge humaine, où les voyageurs (professionnels, groupes, familles étudiants,
backpackers…) sont accueillis avec le sourire. Les hôtes peuvent ainsi participer
à des activités multiples en lien avec le quartier et ses habitants
(ateliers éco-responsables, kayak, concerts, radio, naturopathie, missions de
micro-bénévolat dans les associations du quartier).
Une
ambition nationale de tiers lieux habités, citoyens et coopératifsCitéoSquares
Par
ailleurs Crois/Sens œuvre depuis près de cinq ans et son expérience fondatrice
de finaliste du concours international d’urbanisme Réinventer Paris pour
la préfecture de Morland à la création de tiers lieux habités, citoyens et
coopératifs au sein de métropoles et de villes de tailles plus modestes. Ce
dispositif urbain innovant CitéoSquare propose une animation 7/7 et
24/24 qui séduit à la fois les villes et les bailleurs/promoteurs. CitéoSquare
anime des quartiers dans le cadre de grands projets d’aménagement en proposant un
hostel qui s’appuie sur les bons principes de l’Alter lyonnais, en synergie
avec des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire qui proposent des services
innovants du bien-vivre (le CitéoLab) co-créés avec les habitants
durant la phase de chantier et accessibles aux ménages modestes grâce à des entrepreneurs
du bien-vivre formés par Crois/Sens à l’animation de territoire
(premier cursus de formation original crée par Crois/Sens et Pragmatic (www.pragma-tic.com/)).
Une
formation et un réseau de gérants d’auberges participatives qui ont du
sens !
Afin de concrétiser cette ambition CitéoSquare nos trois structures ont donc logiquement uni leurs savoir-faire et compétences pour lancer une formation de gérant d’auberge participative inédite et un réseau national de gérants. La formation est lancée en septembre à Lyon et propose à des personnes souhaitant donner du sens à leur activité professionnelle de suivre un cursus alternant immersion à l’Alter, séances en présentiel et à distance. Les apprentis gérants pourront maitriser en six mois l’ensemble des aspects clés d’un tel projet entrepreneurial : mener à bien son projet de création (plan d’affaires etc.), assurer le développement commercial, gérer et animer l’équipe et bien sûr maitriser les fondamentaux de la gestion quotidienne d’une auberge (voir fiche descriptive ici). En parallèle de cette formation, nous lançons un réseau de gérants sur le modèle originale de la franchise sociale. Le réseau constitué de gérants répartis sur le territoire national vise à répliquer le modèle de l’Alter en l’adaptant aux enjeux locaux et au projet des entrepreneurs en mutualisant les idées, innovations, la communication ou encore les outils de gestion collaboratifs. Nous espérons ainsi transmettre à la fois les clés de la gestion de ce beau métier et créer un réseau d’entraide nationale pour favoriser l’essor d’une offre d’hostel participative inscrite dans son territoire sur un marché en forte croissance.
Il y a quelques mois, Marc Desforges et Jean-Yves Besombes ont répondu à l’interview de Dr Pascal Faucon (directeur CFP TALENT) sur le « pourquoi » un cycle de webconférences sur les entrepreneurs.euses du bien vivre que nous avons réalisé entre la fin de l’année 2018 et le début de l’année 2019.
Ils expliquent en quoi :
il y a de nouveaux enjeux des territoires contemporains auxquels il s’agit de faire face via de nouvelles compétences, un nouveau métier, une nouvelle formation,
notre démarche vise à répondre à une vraie nécessité de co-construction de projets au service d’un territoire et en partenariat avec tous ses acteurs et la richesse de leur diversité,
cela constitue des réponses pour un développement économique et social des territoires.
Voici l’interview (que l’on peut retrouver ici à l’origine) :
Pour regarder la vidéo présentant la formation Entrepreneurs.euses du bien vivre, c’est ici :
Pour écouter une de nos webconférences c’est ici :
Créées la même année, c’est-à-dire en 2014, Pragma-tic et Crois/Sens ont su se rencontrer au bon moment, en 2017, pour organiser des synergies et mettre en place des convergences. Il suffit de se rappeler les slogans et projets des deux sociétés : le slogan « Mieux-faire | Mieux-être » pour Pragma-tic (http://www.pragma-tic.com/), le slogan « Créateur d’alliances inédites » pour Crois/Sens, d’où le projet « Bien-Vivre Maintenant » qui en découle.
Concrètement, cela a débouché sur une prise de participation
de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat stratégique
sur lequel Pragma-tic a
communiqué ici et dans lequel cette société met à disposition ses
ressources et son expertise en matière de développement de compétences.
En effet, le co-développement et la co-innovation dans les territoires nécessitent des compétences nouvelles, comme celles des entrepreneurs.euses du bien-vivre. Nous avons réalisé une webconférence consacrée à ce sujet : https://youtu.be/A2pY79ghW-o.
Pour en savoir plus sur cette société et son président-fondateur, Jean-Yves Besombes, qui est donc aujourd’hui associé de Crois/Sens, voici une interview de ce dernier sur la plateforme lecampus.online avec qui nous collaborons pour publier des tribunes et pour organiser des webconférences : « Le Bien-Vivre Maintenant comme opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs : interview de Jean-Yves Besombes » publié sur crois-sens.org le 3 juin 2019 : https://crois-sens.org/2019/06/03/le-bien-vivre-maintenant-comme-opportunite-pragmatique-de-developpement-pour-les-territoires-et-leurs-acteurs/.
“Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs”
Comment a commencé votre histoire ?
Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de
Crois/Sens. Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le
développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme
formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions
d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu
que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens
donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs
valeurs personnelles et celles de leur entreprise.
Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le
« mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une
pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de
chacun.
Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens,
représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit
de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les
accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le
collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde
meilleur !
Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à
votre communauté?
A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former
les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du
bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui
doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires
ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :
Comment
comprendre le territoire ?
Comment
créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
Comment
sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
Comment
faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
Comment
inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?
C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à
répondre.
Pourriez-vous expliquer votre objectif avec Le Campus
?
Avant tout, je pense qu’il est important de partager
notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de
tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos
valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des
porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !
Qu’avez-vous envie de transmettre comme message aux
dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus ?
Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons,
n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de
développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens,
entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens
qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il
représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et
économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos
stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces
dernières années. En résumé, une chance à saisir !
Comment a commencé votre histoire?
Je suis Jean-Yves Besombes, l’un des associés de
Crois/Sens. Cela fait près de 20 ans que j’accompagne des entreprises dans le
développement des compétences de leurs collaborateurs, à la fois comme
formateur, consultant et coach. Alors que la finalité de ces actions
d’accompagnement vise le plus souvent une performance accrue, il m’est apparu
que les bénéficiaires faisaient de plus en plus état d’un manque quant au sens
donné à l’action, quand ce n’était pas l’expression d’un conflit entre leurs
valeurs personnelles et celles de leur entreprise.
Cela m’a conduit à développer une réflexion sur la façon de concilier le
« mieux-faire » avec le « mieux-être », la mise en œuvre d’une
pédagogie et de processus d’accompagnement permettant un meilleur alignement de
chacun.
Quels en ont été les faits marquants?
Après 18 ans passés dans un cabinet de consultants
parisiens, j’ai créé en 2014 Pragma-tic, dont le slogan est « Mieux-faire |
Mieux-être ».
Les hasards de la vie m’ont fait rencontrer Crois/Sens en 2017. Il nous est
apparu qu’il y avait entre nos deux projets de nombreuses convergences et
synergies, avec pour moi la perspective de pouvoir toucher un public beaucoup
plus large que celui des entreprises. Cela a débouché sur une prise de
participation de Pragma-tic dans Crois/Sens et l’établissement d’un partenariat
stratégique dans lequel Pragma-tic met à disposition ses ressources et son
expertise en matière de développement de compétences.
Vos convictions en lien avec votre projet?
Le Bien-Vivre Maintenant, que défend Crois-Sens,
représente un enjeu majeur pour les territoires et leurs acteurs : il s’agit
de donner du sens, de remettre les acteurs en capacité d’agir et de les
accompagner dans l’invention d’un mode de fonctionnement plus orienté vers le
collectif et la co-construction, tout cela dans la perspective d’un monde
meilleur !
Quel est votre projet et la valeur qu’il apporte à
votre communauté?
A mon niveau, il s’agit d’aider à recruter et former
les chevilles ouvrières de ce projet que nous appelons les Entrepreneurs du
bien-vivre, qui sont aussi des professionnels de la conduite du changement.
Cela débouche sur la construction d’un parcours de formation certifiant qui
doit nous permettre de forger les nouvelles compétences dont les territoires
ont besoin en répondant à des questions aussi diverses que :
Comment
comprendre le territoire ?
Comment
créer des alliances inédites, porteuses de sens, dans le territoire ?
Comment
sensibiliser les acteurs locaux au bien-vivre et les impliquer ?
Comment
faire émerger les problématiques qui comptent pour le territoire ?
Comment
inventer les start-ups du bien-vivre et accompagner les porteurs de projet ?
C’est à toutes ces questions que nous nous attelons à
répondre.
Pourriez vous expliquer votre objectif avec Le Campus?
Avant tout, je pense qu’il est important de partager
notre vision du Bien-vivre, ainsi que les modes d’action qui permettent de
tendre vers cette finalité.
Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de créer une communauté qui partage nos
valeurs et le sens que nous donnons à l’action.
Au-delà, c’est aussi l’occasion d’identifier des partenaires potentiels, des
porteurs de projet, et de créer les alliances inédites qui nous sont chères !
Qu’avez vous envie de transmettre comme message aux
dirigeants qui vont vous écouter via Le Campus?
Le Bien-Vivre Maintenant, tel que nous l’entendons, n’est pas une pétition de principe mais une opportunité pragmatique de développement pour les territoires et leurs acteurs (collectivités, citoyens, entreprises, acteurs de l’ESS). Autant par le sens qu’il poursuit que par la création de valeur qu’il laisse entrevoir, il représente une chance de concevoir autrement (mais de manière très pratique et économiquement responsable) le développement, en sortant des impasses que nos stéréotypes liés au concept de croissance nous ont amenés à répéter toutes ces dernières années. En résumé, une chance à saisir !
« Une méthodologie efficace et des outils clés » : formation EBV épisode 3 par Elodie Prouvost Dusart
A l’occasion du lancement de la 2ème saison de la
formation « Entrepreneurs.euses du bien-vivre », nous avons souhaité
réaliser une vidéo de présentation de ce nouveau métier et de la formation pour
développer les compétences nécessaires.
Nous avons donc interrogé ceux qui ont mis en place cette
formation et ceux, ou plutôt celles qui ont suivi cette formation pour leur
demander ce qu’ils en pensent :
Episode 1 : « Pourquoi avoir voulu faire cette
formation ? » C’est Aurélie Legrand, Entrepreneuse du bien-vivre à
Mirecourt, qui a répondu à cette question.
Episode 2 : « Pourquoi avoir voulu créer une formation
EBV ? » C’est Marc Desforges, Président de Crois/sens,
Episode 3 : « En quoi consiste la formation EBV ? »
C’est Elodie Prouvost Dusart, Entrepreneuse du bien-vivre à Lille, qui a
répondu à cette question.
Episode 4 : « Comment avez-vous mis en œuvre la
formation EBV ? » C’est Jean-Yves Besombes, Associé de Crois/sens et
Président de PRAGMA-TIC, qui a répondu à cette question.
Episode 5 : « Que vous a apporté cette formation EBV ? »
C’est Virginie Desforges, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt, qui a
répondu à cette question.
Episode 6 : « Quelles sont les missions d’un.e EBV,
concrètement ? » C’est Sandrine Tobie, Entrepreneuse du bien-vivre à Lyon, qui a répondu à cette question.
Voici
donc une présentation
de la formation par Elodie Prouvost Dusart, Entrepreneuse du bien-vivre à
Lille :
La formation d’Entrepreneur du bien-vivre nous donne
une méthodologie efficace et des outils
clés en main pour apprendre à travailler à deux échelles :
à l’échelle des habitants et de leur qualité
de vie,
l’échelle du territoire et de sa dynamique.
Donc on apprend à connaitre et comprendre ce
territoire ciblé. On identifie aussi ses acteurs, qu’ils soient privés ou
publics :
les institutions,
les entreprises,
les élus,
les citoyens… toute partie prenante de ce territoire !
On apprend aussi à identifier les problématiques du territoire pour qu’il corresponde
mieux aux attentes des habitants.
« La demande citoyenne forte, fédératrice et mobilisatrice : formation EBV épisode 2 par Marc Desforges »
A l’occasion du lancement de la 2ème saison de la
formation « Entrepreneurs.euses du bien-vivre », nous avons souhaité
réaliser une vidéo de présentation de ce nouveau métier et de la formation pour
développer les compétences nécessaires.
Nous avons donc interrogé ceux qui ont mis en place cette
formation et ceux, ou plutôt celles qui ont suivi cette formation pour leur
demander ce qu’ils en pensent :
Episode 1 : « Pourquoi avoir voulu faire cette
formation ? » C’est Aurélie Legrand, Entrepreneuse du bien-vivre à
Mirecourt, qui a répondu à cette question.
Episode 2 : « Pourquoi avoir voulu créer une formation
EBV ? » C’est Marc Desforges, Président de Crois/sens,
Episode 3 : « En quoi consiste la formation EBV ? »
C’est Elodie Prouvost Dusart, Entrepreneuse du bien-vivre à Lille, qui a
répondu à cette question.
Episode 4 : « Comment avez-vous mis en œuvre la
formation EBV ? » C’est Jean-Yves Besombes, Associé de Crois/sens et
Président de PRAGMA-TIC, qui a répondu à cette question.
Episode 5 : « Que vous a apporté cette formation EBV ? »
C’est Virginie Desforges, Entrepreneuse du bien-vivre à Mirecourt, qui a
répondu à cette question.
Episode 6 : « Quelles sont les missions d’un.e EBV,
concrètement ? » C’est Sandrine Tobie, Entrepreneuse du bien-vivre à Lyon, qui a répondu à cette question.
Voici
donc pourquoi Marc Desforges, Président de Crois/sens, a voulu créer cette
formation :
Le « Bien-Vivre Maintenant » est la demande citoyenne forte, fédératrice et mobilisatrice que nous
rencontrons dans tous les territoires.
Ce « Bien-Vivre
Maintenant » est unbesoin. Nous
aidons certaines entreprises en amorçage à adresser en mobilisant de forts moyens solidaires.
Par ailleurs, l’expérience nous a montré que l’entreprenariat du
bien-vivre était un vrai métier :
Savoir mobiliser des
citoyens dans tous les territoires
Savoir leur faire exprimer
concrètement leurs besoins
Essayer de vérifier comment adresser par des politiques innovantes, par des
activités innovantes, ce besoin citoyen concret