Impliquer les citoyens est l’objectif de Camille Morel et cela passe par le bousculement des schémas de gouvernance !
Pour bien
commencer la rentrée 2019, nous avons demandé à l’équipe Crois/Sens de dire ce
qui les motive à créer une économie du bien vivre pour, par et avec les
citoyen.ne.s.
Camille Morel est responsable du programme de recherche et de la boucle CitéoMédia qui vise à impliquer les citoyens grâce à sa compétence clé de docteur en Urbanisme et Aménagement de l’espace.
Son
témoignage :
« Mon objectif est de bousculer les schémas de gouvernance trop datés qui excluent les citoyens de la décision. Mon travail de recherche depuis 8 ans s’articule autour des enjeux de participation citoyenne et vers la recherche de nouveaux modes et de nouvelles méthodes pour impliquer les citoyens dans le débat public. Avec CiteoMedia, nous proposons une méthode pour faire des habitants des relais locaux de la co-innovation et ainsi leur faire prendre conscience de leur pouvoir d’agir. »
Camille coordonne
nos travaux de recherche-action, elle a synthétisé nos partis-pris tout mis dans
un guide dont on vous parle ici.
Présentation :
Camille est
chargée de recherche Expérimentation citoyenne chez Crois/Sens depuis janvier
2017. Docteure en urbanisme et aménagement, elle a rédigé une thèse sur la
participation citoyenne et le rôle du débat dans les projets d’aménagement. En
charge du pôle « recherche » de Crois-Sens, elle travaille à
l’élaboration d’une méthode de mobilisation citoyenne pour innover ensemble
dans chaque territoire dans la co-innovation. Elle est chercheure
associée au Laboratoire
Environnement, Ville, Société de l’Université de Lyon.
Références pour en savoir plus :
EZVAN Cécile,
MOREL Camille et POULAIN Sebastien,
« Le territoire et ses ressources : un commun comme un autre ?
L’étude de la gouvernance d’une SCIC de développement local dans les
Vosges », in Cécile Renouard et
Swann Bommier (sous la direction de), « Entreprises et communs », Entreprise & société, n°6, 2019 (à paraître)
MOREL Camille,
« La récupération de l’espace public à travers sa définition. Repenser le
conflit urbain à partir du projet de réaménagement du parc Lezama à Buenos
Aires », L’espace en partage. Approche
interdisciplinaire de la dimension spatiale des rapports sociaux, dans Yves
Bonny, Nicolas Bautès et Vincent Gouëset (sous la direction de), Presses
Universitaires de Rennes, Collection Géographie sociale, Rennes, juillet 2017
MOREL
Camille, « Les enjeux politiques des conflits d’usage de l’espace public :
le cas des parcs Lezama et Micaela Bastidas à Buenos Aires », dans La ville conflictuelle. Oppositions –
Tensions – Négociations, dans Didier Desponds et
Elizabeth Auclair (sous la direction de), Editions Le Manuscrit, collection
Devenirs urbains, avril 2016
MOREL Camille,
« Eleonora Elguezabal, Frontières Urbaines. Les mondes sociaux des
copropriétés fermées », Recensions d’ouvrages, Espaces et sociétés 2017/1, à paraître
La santé des citoyens est ce qui préoccupe le plus Elodie Prouvost-Dusart. D’où le titre de l’épisode 5 : « Travailler de concert pour le bien-être et la santé des citoyens ».
Pour bien commencer la rentrée 2019, nous avons
demandé à l’équipe Crois/Sens de dire ce qui les motive à créer une économie du
bien vivre pour, par et avec les citoyen.ne.s.
Elodie Prouvost-Dusart est responsable du territoire de Lille et de la boucle CitéoSanté grâce à ses compétences clé d’entrepreneuse du bien-vivre et d’ingénieur agronome.
Son témoignage :
« Depuis 2018, le processus de concertation
citoyenne mis en place sur mon territoire permet aux citoyens d’exprimer
leurs besoins et d’identifier les pistes pour que les acteurs du territoire
puissent y répondre. Les lieux de rencontre que nous projetons de mettre en
place dans les mois à venir, pour garantir des échanges réguliers et de qualité
avec les habitants usagers nous permettront de mettre en place des ateliers
visant à redonner du pouvoir d’agir aux participants.
Mon parcours d’ingénieur agronome / animatrice de territoire et ma formation de naturopathe sont des atouts pour travailler à l’échelle humaine et territoriale. Nous travaillerons de concert avec les parties prenantes locales pour amorcer les changements de pratiques en vue d’améliorer le bien-être et la santé des citoyens impliqués… la voie royale pour améliorer le bien-vivre du territoire. »
Présentation :
Elodie Prouvost intervient sur l’animation de
territoire et la mobilisation de citoyens, autour de sujets touchant au «
Bien-vivre ». Elle a réalisé plusieurs études de filière à l’échelle régionale,
ainsi que l’animation de réseaux et l’organisation d’événements grand-public. Diplômée
de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais spécialisée en agro-écologie, elle
s’est rapidement impliquée dans le réseau de l’Economie Sociale et Solidaire.
Elle a développé une capacité d’adaptation efficace qui lui permet de
travailler en mode projet dans des contextes nécessitant des interactions avec
de nombreux acteurs.
Missions principales :
Coordination des parties prenantes de la Métropole Lilloise, qu’elles soient institutions publiques, élus, citoyens, entrepreneurs, acteurs économiques, associations…
Le développement d’un réseau trophique microbien standardisé est le sujet de thèse d’Anne Vicente, qui a collaboré avec Crois/Sens, et elle soutient cette thèse le 16 octobre 2019 à l’Université de Lorraine.
Voici un moment non négligeable dans la vie d’un.e
doctorant.e puisqu’il s’agit de la soutenance !
Et c’est, en plus, celle d’Anne Vicente (très impliquée dans la médiation des sciences) qui a collaboré avec Crois/Sens (déjà la deuxième collaboratrice de Crois/Sens à soutenir après Dr Cécile Ezvan)) pour faire, notamment de :
l’amélioration de notre concept de CitéoSquare,
participation à l’organisation et à l’animation d’ateliers à destination des doctorant.e.s et docteur.e.s ( médiation des sciences, amélioration de la vie des doctorant.e.s et docteur.e.s )
L’intitulé de sa thèse :
« Développement d’un réseau trophique microbien standardisé pour l’évaluation de l’impact des contaminants sur les écosystèmes dulçaquicoles »
Le mot « dulçaquicole » provient du latin dulcis (« doux »), aqua (« eau ») et colo (« résider »), littéralement : « qui vit en eau douce ».
Pour avoir une idée de ce que cela veut dire, voici un
résumé :
« Une des manières de préserver la nature consiste à
évaluer les risques liés à la présence d’un contaminant dans l’environnement.
Des tests dits « d’écotoxicité » sont alors réalisés en laboratoire pour
définir la concentration au-delà de laquelle ce contaminant aurait un effet
négatif sur les organismes vivants. Ces tests sont souvent réalisés sur des
petits organismes, pas ou à peine visibles à l’œil nu, comme des bactéries ou
des micro-crustacés.
Leur principal inconvénient est qu’ils sont «
monospécifiques », c’est-à-dire qu’ils sont réalisés sur une seule espèce. Or,
dans l’environnement, ces espèces sont multiples et en interaction les unes
avec les autres, formant ce que l’on appel des réseaux trophiques. Le but de ma
thèse a été de développer et de caractériser un réseau trophique microbien
modèle pour évaluer la toxicité des contaminants. Suite à ces travaux, nous
sommes en quelque sorte capables de recréer un écosystème aquatique miniature
pouvant être utilisé pour produire des valeurs de référence plus pertinentes et
permettre ainsi d’améliorer la préservation de l’environnement. »
Vous voulez en savoir plus, voici le résumé pour les
spécialistes :
« Dans le cadre de l’évaluation du risque, des tests
d’écotoxicité plus représentatifs de la réalité environnementale tenant compte
de la complexité des écosystèmes doivent être développés. Malgré l’importance
des microorganismes dans les écosystèmes et les processus fonctionnels
associés, ceux-ci restent trop peu considérés dans les tests d’écotoxicité. Le
principal objectif de cette thèse a donc été le développement d’un réseau
trophique microbien modèle pour évaluer l’impact des contaminants sur les
écosystèmes dulçaquicoles. Ce réseau est composé de rotifères (Brachionus
calyciflorus, consommateurs primaires et secondaires) se nourrissant à la fois
d’algues (Chlorella vulgaris, producteur primaire) et de protozoaires
(Tetrahymena pyriformis, cilié bactérivore). Les protozoaires, associés à un
consortium microbien nitrifiant produit au laboratoire, forment une boucle
microbienne qui assure le lien trophique entre les bactéries et les
métazoaires. Tous les organismes de ce réseau microbien sont en interaction les
uns avec les autres de par des relations trophiques (proie-prédateur) et/ou de
par les fonctions qu’ils assurent au sein de l’écosystème (production
d’oxygène, production primaire, recyclage des nutriments). Le système est
conditionné en volume de 4 mL et peut être suivi sur une durée d’au moins 28
jours sans renouvellement de milieu, permettant par exemple l’analyse de la
résilience du système sur des temps longs. Afin d’évaluer au mieux les
différents effets des polluants sur le réseau trophique, diverses méthodes
analytiques ont été adaptées et testées sur ce système. Parmi elles, le suivi
de la dynamique de population des rotifères s’est avéré être un paramètre
probant pour évaluer de manière simple et rapide la réponse du réseau à des
contaminants. »
Etre en forme et le rester par le mouvement et le faire ensemble, c’est l’objectif que se donneSandrine Tobiepour une économie du bien vivre : notre épisode 4 !
Pour
bien commencer la rentrée 2019, nous avons demandé à l’équipe Crois/Sens de
dire ce qui les motive à créer une économie du bien vivre pour, par et avec les
citoyen.ne.s.
Sandrine Tobie est responsable du territoire de Lyon et de la boucle CitéoForme
Son
témoignage :
« Pour être et rester en forme nous devons prendre en compte deux éléments, notre environnement et notre capacité à répondre aux sollicitations de cet environnement. Le projet mené, grâce à son ancrage territorial et ses boucles de services autour du bien-vivre permet de travailler sur ces deux aspects et de construire des solutions concrètes avec les habitants. Attirée par l’éducation populaire, formée à l’écologie et à la naturopathie, c’est par le mouvement et le faire ensemble que je souhaite y contribuer en valorisant les richesses du territoire. »
Sa compétence clé pour nous mettre en forme : entrepreneuse du bien-vivre, et justement Sandrine explique pourquoi elle est devenue Entrepreneuse du Bien Vivre ici :
Présentation :
Issue
d’un parcours tourné vers l’écologie, le management et le développement durable
des organisations, Sandrine s’est beaucoup intéressée à la pédagogie alternative,
organisant des formations et des évènements participatifs sur les enjeux de
l’agriculture et de l’alimentation dans le monde et sur nos modes de vie.
Les
missions passées :
Coordinatrice
d’un centre de formation en agro-écologie et agroalimentaire
Co-organisatrice
et animatrice du Festival Alimenterre zone Océan Indien
Enseignante
en biologie et écologie en lycée
Dans
la vidéo ci-dessous, elle est interviewée par Sophie Sap dans « Qu’on se
le dise ! », Vosges Télévision,
mercredi 27 juin 2018 à propos du Festival UtopiC & Co organisé l’été 2018
à Mirecourt avec les autres entrepreneuses du bien-vivre Aurélie Legrand,
Virginie Desforges, Elodie Dusart-Prouvot, Estelle Hervé et bien
d’autres !
Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question ! On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir
des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été
créé la presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en
train de créer et vivre, il semble que nous ayons besoin d’informations qui
nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias
traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part
et souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La
Croix sur la confiance dans les médias qui montre que le
média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées
par le Reuters Institute dans sa dernière
étude annuelle évitent régulièrement ou parfois les actualités, tandis
que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à
partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux,
rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en
Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes de journalisme habituels comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous :
Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging
News Project menée auprès de 755 Américains adultes, le journalisme
orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien
informé par ce type de journalisme orienté solution
La confiance se renforce entre le lectorat
et les organes de presse promouvant ce type de journalisme
L’engagement des lecteurs augmente : nombre
de partages sociaux, du nombre de lectures sur le site, du même auteur,
sur le même sujet…
Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3 problématiques :
De quelle façon les médias peuvent-ils
contribuer à faire évoluer les représentations et les comportements vers un
monde plus durable ?
Comment faire émerger de nouveaux récits pour
inspirer le plus grand nombre et provoquer des déclics ?
Comment les leviers de l’information, de la
fiction et du divertissement peuvent-ils être mobilisés pour accélérer la
transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée
du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le climat” à
Convergences.
Voici dans l’ordre alphabétique quelques-uns des médias français qui veulent changer les choses en promouvant de nouvelles approches, de nouvelles idées, de nouveaux formats :
Alternatives Economiques :
Alternatives Economiques offre un
grand champ d’informations économiques mais aussi internationales, sociétales,
sur l’environnement pour les mettre au service de l’homme.
La revue Altermondes est née en 2005 de la volonté d’organisations de solidarité internationale de donner à voir et comprendre les dynamiques citoyennes à l’œuvre. Faute de financements suffisants, la revue a cessé de paraitre depuis mai 2016.
Alter’radio :
Alter’radio est la webradio de l’Alter’Hostel de Lyon (partenaire de Crois/Sens) qui vise à animer un quartier, changer les comportements de chacun dans un sens plus écologique, contribuer au développement d’un tourisme alternatif…
Ballast est une revue politique socialiste et anticapitaliste fondée en 2014 avec le slogan « Tenir tête, fédérer, amorcer ». Ballast travaille particulièrement cinq axes thématiques : l’écologie sociale, l’antiracisme, l’éthique animale, le féminisme et le syndicalisme.
Carenews est dédié au mécénat,
une place de marché permettant de diffuser des informations, de collecter des
dons et de valoriser les partenariats. Objectif : faciliter et animer les
relations entre associations, entreprises et sympathisants, et conseiller les
acteurs.
Earthy est une WebTv qui chaque
semaine met en avant un entrepreneur qui contribue à préserver le climat, la
planète et ses habitants à travers un projet innovant dans une interview
inédite.
La revue Écologie & Politique, fondée en 1992, s’attache au questionnement de l’universalité du progrès et du savoir scientifique, à la réflexion historique et anthropologique, tout en défendant sans compromission les valeurs liées à la pluralité des visions du monde et des modes de vie, contre toute autorité, qu’elle soit étatique, partidaire, ecclésiale ou technocratique.
Revue écologiste de réflexion et de débats fondée en 1999, EcoRev’ est un outil au service des acteurs et actrices des luttes pour la transformation sociale et écologiste.
Entropia a proposé de 2006 à 2014 des pistes de réflexion pour donner à l’idée de décroissance des fondements théoriques, politiques et poétiques nécessaires à son exploration.
Kaizen est un média indépendant
et « 100 % positif » qui vise à construire un autre monde, pas à pas.
À travers des rubriques, des portraits, des chroniques, Kaizen explore les
initiatives pour participer à la construction d’un 21e siècle réconciliant
l’humain et la planète.
L’Âge de faire est un périodique mensuel créé en 2005 qui traite des thèmes de l’écologie, de la citoyenneté et de la solidarité, au niveau local comme international.
Ce nouveau
« Livre-Journal » avec une périodicité semestrielle a pour but de « mettre
en avant des sujets peu ou jamais traités » par les médias afin d’offrir
une « nouvelle forme d’information ».
L’Écologiste est l’édition française, lancée en septembre 2000, de la revue The Ecologist. Le magazine mêle traductions et articles originaux, et reprend notamment dans des dossiers d’une trentaine de pages les grands thèmes du mouvement écologiste : environnement, agriculture, santé, économie…
Le 1, lancé en 2014, traite d’un seul sujet par numéro et par semaine, selon différents aspects ou points de vue, exprimés par les contributeurs : la philosophie, l’histoire, l’économie, la littérature ou la poésie.
Marcelle se veut un « média de
solutions » pour le territoire marseillais avec différentes
rubriques : « Décodage », « #balancetonvoisingénial »,
« Ça marche ailleurs », « Bref », « Publi solidaire »,
« Tribune ».
Mediapart est un site d’information indépendant (« le journal ») et participatif (« le club ») lancé en mars 2008. Mediapart traite des sujets comme l’international, la France, l’économie, la culture, les idées, l’éducation, l’environnement…
Mediatico est un média en ligne
qui entend “redonner du sens à l’économie” en faisant témoigner, en vidéo, les
acteurs de l’économie sociale et solidaire, de l’entrepreneuriat social, de
l’économie circulaire, de la finance responsable, du développement durable et
de la responsabilité sociétale des entreprises, notamment.
Média de l’économie responsable, Novethic combine les approches pour offrir aux acteurs financiers, aux entreprises et à leurs collaborateurs les clés d’une transformation durable.
One Heart est une plateforme de
la solidarité pour trouver informations et solutions engagées. Cette plateforme
est liée à « One Heart Communication », une agence digitale « engagée et
engageante » qui est une agence digitale spécialisée en communication
responsable et en fundraising.
Orbs aborde des sujets de science d’avant-garde, de médecine préventive, d’art, de conscience et de changement de paradigme. Ce beau livre-magazine, dans la lignée des ‘mooks’ actuels, fait renaître l’esprit de la mythique revue Planète de Pauwels, Bergier et Richaudeau. Orbs « explore les nouvelles manières d’être, de faire et de penser, à la croisée des traditions ancestrales et des expériences actuelles ».
Lancé en 2007 par le journaliste Hervé Kempf et sous-titré « le quotidien de l’écologie », Reporterre traite principalement de problématiques environnementales et sociales.
La Revue Projet est issue de Projet (changement de nom en 2012) qui est issue de Revue de l’Action Populaire (changement de nom en 1966). Celle-ci a été créée en 1907 par les jésuites et éditée par le Centre de recherche et d’action sociales (Ceras). Elle met en débat les questions politiques et sociales trop peu ou partiellement traitées ailleurs avec le souci du sort des plus fragiles et de l’avenir de la planète, de la vitalité démocratique comme des équilibres économiques et sociaux, en France, en Europe et dans le monde.
Ritimo est un réseau d’information et de documentation pour la solidarité et le développement durable. Ritimo collecte, sélectionne et la diffuse une information critique, plurielle et diversifiée, privilégiant l’expression des citoyens, des associations et des mouvements sociaux de tous les continents.
S!lence est une revue écologiste, alternative, altermondialiste et non-violente française créée en 1982, soit deux ans après l’arrêt du pionnier de l’écologie, La Gueule ouverte.
Sparknews vise à rassembler toute
l’information disponible sur « les idées qui font avancer le monde dans
tous les domaines » : santé, écologie, humanitaire…
Terra Eco est un magazine fondé en 2004 sous le nom de Terra Economica (Le changement de nom a lieu en 2006). Terra Eco se fixe pour objectif de mettre l’économie et les enjeux du développement durable à la portée de tous et de replacer l’humain et l’environnement au cœur de l’économie. En difficulté économique, Terra Eco ferme en 2016.
Terrestres :
Terrestres vise à éclairer les enjeux actuels et futurs d’une écologie politique. On peut y trouver des essais, critiques, fictions, poèmes et formes hybrides pour animer les « milieux universitaires autant que militants, les espaces publics autant que les expériences intimes ».
Territoires audacieux a été créé
dans le but de mettre en lumière les projets à impact positif développés par
les élus des collectivités publiques. Ils nous ont interviewé
récemment.
The Conversation est
exclusivement produits par des universitaires dans le but d’enrichir le débat
public d’une expertise solide et d’une pensée argumentée.
XXI (Vingt et un) est une revue de journalisme de récit créée en janvier 2008 qui s’appuie sur des portfolios, bandes dessinées et textes. XXI promeut un travail de recherche long qui donne lieu à de longs récits. Ses valeurs sont l’indépendance et le goût pour l’enquête.
Cette liste est bien sûr non exhaustive, donc à compléter !
Conclusion
Pour conclure, rappelons que
beaucoup de ces médias font face à des difficultés, principalement économiques,
mais aussi d’indépendance éditoriale (les unes étant en lien avec les autres). Ils
sont dépendants des bénévoles (si une association est derrière) ou de
financements (si une société est derrière). Les personnes qui rédigent n’ont
pas forcément une formation de journaliste et l’éthique/déontologie qui va
avec. Ce type de journalisme peut tendre facilement vers un journalisme de
communication (publi-rédactionnel) ou du militantisme qui oublie de parler des problèmes,
freins, conflits.
Par ailleurs, rappelons que les « vieux » médias s’intéressent aussi au journalisme de solution. Reporter d’Espoir (www.reportersdespoirs.org) récompense les médias traditionnels chaque année. Après France 3 Auvergne Rhônes-Alpes, Le Point, Radio Nova et La #LoveArmyForRohingya au palmarès 2018, les journalistes et innovateurs des médias lauréats 2019 ont été dévoilés le 28 mai 2019 sur le bateau « Les Jardins du Pont neuf » à Paris (voir annexe 2 ci-dessous) :
Prix de La Voix des Solutions : Denis Cheissoux
de France Inter
Prix « Les Médias en actions » : Jean-Pierre
Pernaut et l’équipe du 13h de TF1 pour « SOS Villages »
Prix du reportage télévisé : Laura Kalmus et
Maxence Peigné, « La Finlande loge ses sans-abris » France 2
Prix Presse écrite : Marc de Miramon, « La
culture berbère contre l’(in)culture barbare », L’Humanité Dimanche.
A cette rentrée 2019, les médias traditionnels continuent de se verdir. France Inter transforme « La tête au carré » en « La terre au carré ».
Le Parisien se met au vert tous les mercredis depuis septembre 2019 :
A la suite de la création de ses rubriques « Half Full » et « The Upside » qui augmente beaucoup les ventes de The Guardian le vendredi selon Marc Rice Oxley, chef de cette rubrique (lors de sa conférence à Convergences 2019) :
et d’autres comme le Libé des solutions ou Nice Matin :
Espérons que les médias
traditionnels continueront de se verdir et que des médias verts continueront à
se créer et se développer. Espérons surtout qu’ils seront entendus. En effet,
ces programmes ont tendance à convaincre des convaincus à la manière des « bulles
informationnelles » des réseaux sociaux numériques où chacun reste entre
soi ce qui ne permet pas de changer l’état des choses.
BISWAS Rahul, RIFFE Daniel & ZILLMANN Dolf,
« Mood influence on the appeal of bad news », Journalism & Mass
Communication Quarterly, 73 (3), 1994, p689-696,
POULAIN
Sebastien, « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques
à l’ère du numérique », Radiography,
15 octobre 2013,http://radiography.hypotheses.org/906
POULAIN
Sebastien, « La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du
retard mais elles se soignent ! », Radiography, 25 septembre
2013, http://radiography.hypotheses.org/793
POULAIN
Sebastien, « De la démocratisation du micro à la démocratisation des
archives ! », Radiography,
16 juillet 2013, http://radiography.hypotheses.org/704
VERNIERS Patrick, Enjeux
politiques et idéologiques des médias et de l’éducation aux médias, 2016.
Annexes 1 :
A la soirée de Convergences –
jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 – « Pour changer le monde, commençons
par le raconter autrement », les modérateurs étaient Florian
Mollard-Coulon, Media Partnerships Coordinator, Sparknews ; Aubance Lamour,
Communication and Partners relationships Manager at Sparknews ;
Christian de Boisredon, Fondateur et Directeur général, Sparknews ;
Emma Stokking, Responsable Contenus, Sparknews ; Thibault Larose,
Directeur exécutif, Convergences. Les intervenants
étaient Bruno Goimier, Directeur de la communication, Pernod Ricard ;
Pierre Grange, Rédacteur en chef, Konbini ; Pauline Bression,
comedienne, Série Plus Belle La Vie ; Magali Payen, Fondatrice, Imagine
2050 & On est prêt ; Serge Ladron de Guevara, Directeur de production,
Telfrance Série ; Arthur Keller, Auteur et conférencier, Adrastia ;
Marc Rice Oxley, Chef de Rubrique « The Upside », The Guardian ;
Marine Humbert, Chargée de communication, Telfrance Série ; Stéphane
Jourdain, Rédacteur en chef numérique, France Inter
Annexe 2 :
Le jury Reporter d’Espoir 2019 comprenaient : Ryad Boulanouar, CliqueTV, Catherine Boullay, Envoyé Spécial, Hedwige Chevrillon, BFMBusiness, Raphaëlle Duchemin, Europe 1, Stéphane de Freitas, Eloquentia, Isabelle Giordano, Unifrance Film, Antoine Guélaud, TF1, Sophie Jovillard, France5, Delphine Minoui, Le Figaro, Jean-Marc Rivière, La Voix du Nord, Marie-Monique Robin, Sabine Torres, Médias du Sud, Hugo Travers, HugoDécrypte, Julien Vidal, Ca Commence Par Moi.
Virginie Desforges rêve de développer un tourisme de répit !
Son témoignage :
« Formée en géographie et en naturopathie, je rêve de développer un tourisme de répit qui allie soin conventionnel et apprentissage au bien-être au travers de médecines complémentaires, et d’offres sportives et culturelles. Un festival participatif sur le thème du bien-vivre a déjà vu le jour en juillet 2018 et de nouvelles activités se mettent en place depuis lors d’ateliers féminité, ateliers apprendre à faire ses propres produits naturels, répare-vélo, repas pop’… »
Sa compétences clé pour le tourisme de répit : entrepreneuse du bien-vivre !
Virginie explique ce qu’est une Entrepreneuse du Bien Vivre ici :
Présentation :
Virginie Desforges intervient sur l’innovation sociale et la
participation citoyenne. Elle a réalisé plusieurs diagnostics territoriaux,
avec sa formation en géographie, et accompagné plusieurs projets de
participation citoyenne dans l’aménagement territorial et l’animation
socioculturelle.
Diplômée de géographie/aménagement du territoire à Nancy, de
géographie et innovation sociale à l’UQAM, et se formant à la naturopathie,
elle appréhende les projets dans leur globalité et de manière multiscalaire.
Ses missions passées :
Ville de Mirecourt, juin et juillet 2011,
réalisation d’un diagnostic territorial au travers de documents écrits et
d’interviews de ressources officielles et d’habitants-types
Communauté de communes d’Orléans, septembre et
octobre 2014, consultante pour adapter l’offre de services de deux zones,
observation directe et consultation par interviews et questionnaire (élus,
habitants, commerçants et usagers)
Coalition de la Petite-Bourgogne (Montréal),
mars 2014 à juin 2016, chargée de participation citoyenne dans un projet
d’aménagement urbain (+ sentiment d’appartenance à son quartier, animation
socioculturelle, gentrification)
Le 37ème Congrès de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies – FNCCR a eu lieu à Nice du 1er au 3 octobre 2019 avec pour intitulé « Solidarité sociale et territoriale : quelles réponses des services publics ? » dont voici le programme.
Crois/Sens y était représenté puisque Julien Robillard et moi-même (Anne Barbarin) y animions un atelier mercredi 2 à 14h15 pendant 45 minutes et intitulé « Donner du sens aux données énergétiques ».
Dans cet atelier, il s’agissait donc d’échanger
sur le sens qui peut être apporté aux données énergétiques. Pour cela, nous
nous sommes appuyés sur des cas concrets issues d’interviews que nous avons menées
dans
le cadre d’une mission pour GRDF (voir dans références ci-dessous) et sur nos expériences professionnelles dans le secteur de l’énergie.
Selon notre analyse, les données peuvent être utiles pour créer des liens et renforcer la chaine de valeur territoriale. En effet, si le sens qu’apportent les données dans le cadre d’un usage est une perception individuelle, il apparait, en revanche, que les données peuvent avoir un pouvoir de transformation très puissant lorsqu’elles sont utilisées pour créer des liens entre parties prenantes d’un même enjeu ou d’une même ressource. L’analyse des usages des données énergétiques fait ressortir ce point de façon très nette.
Grâce à notre méthode (voir dans références ci-dessous), on peut donc faire émerger et accélérer la création de ce lien pour transformer les offres de services au bénéfice de toutes les parties prenantes. Dans la photo ci-dessous, j’explique justement comment cette méthode peut aider à transformer les activités des organisations par la mise en capacité des parties prenantes :
Pour conclure, le mieux est de laisser s’exprimer les acteurs: quelques synthèses de verbatim ci-dessous
Oui les données facilitent la confiance et la création de lien !
Anne Barbarin, DG de Crois/Sens
PS :
Merci à la FNCCR de nous avoir permis de partager quelques éléments clés de
notre vision et nos retours d’expériences.